Second pôle touristique de l’île, Naoussa a joué un rôle important dans l’histoire de Paros. Ainsi en 1770, il était le haut lieu de toute l’Egée et sa population composée de soldats russes, de réfugiés grecs et de marins étrangers était vingt fois plus importante qu’aujourd’hui.
Il compte parmi les plus beaux ports des Cyclades. De forme carrée, il est bordé au nord par les ruines d’un château fort Vénitien du XV ème siècle, à moitié englouti dans les eaux. A l’autre extrémité, la chapelle Agios Nicolaos, patron des pêcheurs, semble protéger le port. Des caïques colorés sont amarrés tout autour, et le long des quais une succession de tavernes, discos et bars branchés complètent ce tableau. Ne manquez pas de goûter à la spécialité locale : « gouna », poisson en salaison séché au soleil, puis grillé. Autour du port, un labyrinthe de ruelles blanches, étroites et fleuries où se dissémine un grand nombre de chapelles. Les boutiques ont envahi les rues. Naoussa est toujours en pleine effervescence. Les pêcheurs réparent leurs filets et vaquent à leurs occupations au milieu du va-et-vient des touristes. Plusieurs fêtes sont célébrées à Naoussa notamment celle du Poisson qui a lieu le premier dimanche de juillet et la « Nuit des Corsaires » le 23 août qui commémore l’invasion des pirates, avec un spectacle son et lumière en costumes de l’époque.
Naoussa est aussi réputé dans toute la Grèce pour son groupe de danses folkloriques. En été, des représentations sont données toutes les semaines sur le parvis de la cathédrale. Un service de caïques dessert les plages aux alentours. C’est le point de départ aussi pour des mini-croisières d’une journée. A noter cependant que l’infrastructure touristique de Naoussa est surdimensionnée. Services publics : autobus, banque, centre médical, taxi, poste.